Lever du corps: 09:34
Première musique écoutée: 'Ballade pour un fou' [Julien Clerc]
Photo prise à : 10:37
Bilan day-04:
Rencontre entre Qaa et Aena: 128 lignes
Ecrits indistincts: 33 lignes
Première musique écoutée: 'Ballade pour un fou' [Julien Clerc]
Photo prise à : 10:37
Bilan day-04:
Rencontre entre Qaa et Aena: 128 lignes
Ecrits indistincts: 33 lignes
5 commentaires:
les bilans du matin sont toujours très bon et puis ça se gâche en cours de journée, étrange, non?
GMC> C'est exact, mais je formulerais plus généralement en disant que le bilan de début d'écriture est bon, et que plus on s'enfonce dans la journée, plus on doute de son travail, que celui_ci ralentit, que l'on passe plus de temps ensuite à reformuler un mot qu'à créer de la matière originale. C'est une lutte permanente, même si elle n'a rien de sanguinaire. Je me refuse pour l'instant à déplacer ce début d'écriture dans l'après-midi, ou carrément me mettre à écrire la nuit; je ne veux pas me mettre en dehors des clous temporels naturellement imposés par le soleil.
Douter de soi est normal et important; il serait malsain de croire que mes premiers textes sont bons. Douter est une marque d'absence de l'évaluation des autres. Douter n'est pas grave ou important en soi. C'est normal. Douter marque l'absence des autres, et cette absence est nécessaire pour écrire je crois. Le doute ne vient pas influencer mon envie d'écrire. Cette envie n'est pas reliée à l'envie d'être appréciée; elle est reliée plus simplement à l'envie d'être lu ultérieurement. Mais cette envie est seconde par rapport à celle de jouir des mots pour s'y exprimer au travers.
Pour les bilans sur ce blog, je procède comme suit: photo du jour prise le jour même à l'instant indiqué, et le bilan d'écriture indiqué sous la photo pour chaque jour est celui de la journée, au moment où je ferme mon ordinateur de manière défintive pour aller me coucher.
J'ignore comment créent les autres. J'aimerais connaître ta méthode, tes méthodes, celles que tu t'imposent et/ou celles que tu subis, la manière dont tu t'observes toi-même quand tu écris. Si tu me permets une telle indiscrétion.
je remplis des formulaires...
ceci dit :
"la patate chaude est bien arrivé jambon porcelaine"
vous avez les hommages du capitaine fou
bon courage pour votre traversée capitaine flu
jérôme
Horse> Ravi de savoir que les deux colis piégés te sont bien parvenus. Un grand soulagement auquel se même un réel plaisir.
Le capitaine flu t'accueillera en 2008 pour l'aider à compter les grains de sable. Diantre qu'ils sont nombreux...
tu sais, quand je dis qu'ils sont bons, les bilans du matin, c'est surtout quand je vois qu'ils sont vierges.
pour le reste, aucune indiscrétion: je m'assois et je laisse faire l'écriture, soit devant un texte, soit à l'écoute d'un morceau de musique ou sans aucun support. quelque fois, les mots arrivent n'importe où, si j'ai de quoi écrire je note, autrement, adios.
tout ce que je livre est du premier jet, totalement spontané - ce terme n'est pas adéquat, mais j'ai pas mieux en stock -, jamais retravaillé.
en fait, je pratique une écriture de l'abandon.
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